Vendredi 12 août, l’Italie adopte un nouveau plan de rigueur : une économie de 45,5 milliards d’euros sur 2 ans ! Voir ici.
L’Italie s’était endettée à hauteur de 1900 milliards d’euros, soit 120% du PIB, et avait subi des attaques spéculatives sur ses taux obligataires, augmentant ainsi le taux de remboursement de la dette.
Le plan de rigueur, comme les autres plans de rigueur adoptés dans les pays cités de l’article, montrent la vision comptable de la nouvelle économie :
- un équilibre budgétaire
- une augmentation des impôts de toutes les catégories sociales et une taxation accrue du capital
- une diminution du nombre de fonctionnaires et d’élus locaux (en fusionnant les communes)
- la diminution du budget de l’Etat alloué aux collectivités, ce qui revient à rendre autonomes les collectivités qui devront donc faire le choix au niveau local entre augmenter les impôts locaux et diminuer les budgets alloués aux différentes actions (prévention, culture…). Cela posera problème pour les collectivités les plus pauvres de l’Italie (les provinces du Sud)
- les coupes budgétaires dans la santé, les retraites (on parle de retraite à 70 ans) et le social (les syndicats et l’opposition parlent de "boucherie sociale")
- la disparition des ponts en transférant tous les jours fériés au lundi de la semaine
Les analystes de la finance craignent un ralentissement de la consommation et demandent des "réformes structurelles" plus importantes encore pour que le pays deviennent plus productif, plus flexible, plus compétitif…
C’est à un changement (accéléré) de la société que nous assistons….
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