L’Épopée de Gilgamesh est un oeuvre légendaire de l’ancienne Mésopotamie actuellement l’Irak.
Cet écrit fait partie des textes les plus anciens de l’histoire humaine. On remonte la première version au XVIIIe ou XVIIe siècle av. J.-C en langue Akkadienne en Babylonie.
Elle est écrite en pictogrammes sur des tablettes d’argile.
Le personnage principal est le roi Gilgamesh, cinquième roi (peut-être légendaire) de la première dynastie d’Uruk (généralement datée de l’époque protodynastique III, vers 2650 av. J.-C., selon la liste royale sumérienne composée pendant la première dynastie d’Isin (2017 av. J.-C., 1794 av. J.-C.).
L’un des récits le plus intéressant est celui du déluge. Suivant les assyriologues, le récit du Déluge, inspiré par l’Épopée babylonienne d’Atrahasis ou « Poème du Supersage », a été ajouté vers 1200 av. J.-C.
Ainsi le nouveau texte dit « standard » est composé de 11 tablettes, de l’épopée assyro-babylonienne.
Ce sont des tablettes d’écriture cunéiforme du VIIIe siècle av. J.-C. trouvées en 1870 par Hormuzd Rassam dans les fouilles de la bibliothèque du roi Assurbanipal à Ninive. La découverte fit sensation et grand bruit du fait du passage narrant le Déluge.
La douzième tablette, traduction de la seconde moitié du récit sumérien « Gilgamesh, Enkidu et le séjour des morts », a certainement été vers 700 av. J.-C.
Les nouveaux récents travaux rapprochent l’épopée de Gilgamesh des 12 travaux d’Héraclès qui est le pendant du héros romain Hercule. La légende babylonienne étant antérieure de près d’un millénaire aux écrits d’Homère.
Ci-dessous la partie qui nous intéresse, celle du déluge traduit de l’arabe et adapté par Abed Azrié, Berg international 1993 :