Historique
Société fondée en 1919-1922 à l’initiative de Edward Mendell House, éminence grise du président Wondrow Wilson. Fondements inspirés du socialisme fabien anglo-américain vers un mondialisme qui, par la révolution "silencieuse" (au lieu de la révolution par la rue), réalisera la grande synthèse entre capitalisme et socialisme.
Sigle du Council of Foreign Relations (Conseil des Relations Extérieures), groupe disposant de plus de 3000 membres issus de toutes les disciplines. Bien que se réclamant totalement indépendant du gouvernement américain, le CFR est une véritable force exerçant une pression sur la politique étrangère des Etats-Unis. Il se veut un organe de réflexion sur le rôle des Etats-Unis dans le monde. Il serait en fait directement impliqué dans la politique américaine
En place depuis les années trente, il a réussi à ce qu’aucun secrétaire au Département d’Etat, à la Défense, au Trésor, aux postes clés de ces ministères, dans les principales ambassades, à la direction de la CIA, ne soit choisi hors de son groupe. Depuis 1933, toute élection présidentielle a été conditionnée par le CFR.
Le C.F.R. et ses affiliations
Son quartier général est à New York dans la 68ième rue à proximité de l’ambassade de Russie anciennement l’ambassade Soviétique.
C’est une organisation privée composée d’hommes d’affaires exécutifs et de leaders politiques qui étudient les problèmes globaux et jouent un rôle clef dans le déroulement de la politique étrangère des USA. Le CFR est un des groupes semi-officiels les plus puissants qui s’occupent du rôle de l’Amérique dans les affaires internationales.
Ce qui est moins connu, c’est qu’il est contrôlé par un groupe élu de personnes recrutées parmi des sociétés secrètes des universités de Harvard et de Yale : le Skull & Bones et le Scroll & Key (ce sont des associations dans lesquelles sont admises certaines personnes de Harvard et de Yale, ayant passé à cette fin certains rythes initiatiques et certains cérémoniaux), qui sont elles-mêmes des branches de l’ordre des Illuminati.
Ces personnes constituent le comité exécutif du CFR, après avoir été admis dans une société secrète du nom d’Ordre de la Quête, aussi connue sous le nom de société JASON (l’admission dans des sociétés secrètes permet aux Illuminati de s’assurer que leurs " recrues " sont en accord avec leurs objectifs).
Le CFR contrôle le gouvernement des USA car ses membres (dont certains sont ignorants des motivations du comité exécutif car tous ne sont pas des adeptes des Illuminati ou de leurs objectifs) ont infiltré à travers les années toute la branche exécutive du gouvernement : le département d’état, le département de la justice, la CIA, et les militaires les plus hauts gradés. Jusqu’à présent, tous les directeurs de la CIA ont été membres du CFR. La plupart des présidents en ont été membres depuis Roosevelt. Les membres du CFR contrôlent la grande presse et la plupart des grands journalistes américains en sont membres. Le CFR est une société secrète au sens où elle interdit la prise de notes ou la divulgation d’une quelconque information à propos de ce qui se dit lors de ses meetings, sous peine d’exclusion. Son but est l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. George Bush et Bill Clinton sont des membres de la CFR, pour ne citer qu’eux.
Généreusement subventionné par les fondations : ford -Carnégie- Rockefeller, ainsi que les trusts d’importance internationale comme IBM -ITT- Exxon. Le CFR exerce une influence prédominante sur le gouvernement des Etats-Unis, sur le congrès et sur les deux principaux partis politiques : le Démocrate et le Républicain.
Les affiliés du Council on Foreign relations sont des américains, à qui les relations internationales permettent d’exercer un contrôle étroit sur les états occidentaux, soit directement, soit par l’intermédiaire de sociétés similaires ou annexes, ou d’organismes internationaux présidés par leurs membres, comme la Banque Mondiale.
Il y a derrière tous les Pays d’Europe, derrière toutes les constructions d’un prétendu Nouvel Ordre Mondial, les clubs et les cercles semi-occultes dont Henry Coston et le CEI ont de longue date, souvent de concert, dénoncé les plans et les inspirateurs. Enfants et adeptes de ceux qui, simultanément, ont financé le communisme et le nazisme, offert la moitié de l’Europe au communisme après 1943-1945, assuré la survie du communisme du moment qu’il feignait de se débarrasser du stalinisme, assuré le retour du communisme depuis 1990, en empêchant à l’Est toute "décommunisation" des Etats, ils veulent à présent passer à l’étape suivante, sous la houlette apparente "de l’Amérique" alors qu’il s’agit strictement d’initiés qui, à travers le CFR, se sont progressivement emparés de l’Amérique.
Rôle et influence
Les principes de base du CFR se résument aujourd’hui encore à ceci :
1 Commerce et aide aux pays les moins développés, même révolutionnaires ;
2 Des institutions supranationales (en attendant un "Gouvernement mondial") doivent prendre en charge : recherche, exploitation, distribution des ressources énergétiques et matières premières ; rationaliser le grand commerce ; régler les conflits en obligeant au dialogue, en sorte qu’il n’y ait jamais ni vainqueurs ni vaincus ;
3 Le communisme n’est pas l’adversaire, seulement ses excès et débordements ;
4 Les souverainetés nationales doivent peu à peu disparaître dans de "grands ensembles économiques et géopolitiques"
Le CFR a choisi une troisième voie pour le moment : accélérer d’abord le processus du grand ensemble pan-américain (Canada-USA-Mexique), tout en manoeuvrant, y compris par une guerre économique plus ou moins truquée, en sorte d’obliger l’Europe, par réaction, à devenir une entité politico-commerciale assez forte pour substituer un pouvoir supranational à ses Etats-Nations, sous prétexte que le "nationalisme, c’est la guerre, c’est la haine...". On laisse délibérément durer des conflits comme en ex-Yougoslavie pour qu’à la longue, les populations se soumettent à n’imorte quelle solution, c’est à dire la solution mondialiste
En 1959, le CFR publie une étude (n°7) soulignant la nécessite "de bâtir un Nouvel Ordre International" du fait que l’URSS avec Khrouchtchev a évolué vers plus de démocratie.
En 1960, Elmo Roper qui avait été un des auteurs de l’étude n°7 prononce un discours dans lequel il précise que "le but est un gouvernement mondial" et que, sur le plan militaire, l’OTAN doit être utilisé dans cette vision d’avenir. Ce discours sera ensuite publié à l’usage des affiliés.
Divers aléas de la politique Est-Ouest ralentissent le plan, mais en 1974, Foreign Affairs, la revue du CFR publie une étude de Richard N. Gardner (CFR, Bilderberg, Trilatérale), laquelle recommande qu’en attendant le moment
d’un gouvernement mondial, l’ONU devrait provisoirement coiffer mouvements et organisations diverses, et utiliser tous les moyens "d’éroder morceau par morceau les souverainetés nationales, puisqu’elles entravent la marche du mondialisme". En 1992, dès l’élection de CLINTON (quifait partie du CFR, soit dit en passant), Richard N. Gardner est devenu un de ses conseillers non officiel, mais en permanence dans les bureaux de la Maison Blanche.
En 1993, dans Foreign Affairs (sept/oct), trois éminences du CFR, attachées à la Rand Corporation, demandent qu’une sorte d"élargissement de l’OTAN" soit utilisé pour pousser plus avant vers un Nouvel Ordre Mondial. Les temps ont changé, cantonner l’OTAN à son seul rôle en Europe de l’Ouest est inutile. "l’OTAN doit ou sortir de sa zone actuelle d’activités, ou disparaître".
Les acteurs
En dehors de David Rockefeller, on pouvait trouver en 1998 au CFR des représentants des Nations Unies comme Madeleine Albright, le Directeur de la Réserve Fédérale Alan Greenspan membre également de la Commission Trilatérale et Cyrus R Vance
· des députés du Congrès américain, des centaines de représentants officiels du Département d’Etat, de la Maison Blanche, de l’Agence américaine de contrôle des armes et du désarmement, de la justice ;
· des représentants de la Banque Mondiale ;
· des directeurs généraux de banques et d’organismes financiers comme Chase Manhattan Bank, Citi Corp, Goldman, Sachs, Bankers Trust, Chemical Bank, Morgan Guaranty, Bank America, American Express Co.,... ;
· beaucoup de représentants militaires : le Secrétaire Général de la Défense, le Superintendant de l’académie militaire de Westpoint, les secrétaires militaires de l’armée, de nombreux généraux et colonels de l’armée des Etats-Unis ;
De nombreux journalistes et responsables de groupe de médias tels que CBS, ABC, NBC, Public Broadcast Service, New York Times Co., Cable News Network, Associated Press, Reuters, Baltimore Sun, Washington Times, Children’s TV Workshop (Sesame Street), Cable News Network, U.S. News & World Report, New York Times Co., Newsweek / Washington Post, Dow Jones & Co (Wall Street Journal), National Review, Readers Digest, Syndicated Columnists,... ;
la plupart des dirigeants des multinationales américaines ou présentes aux Etat-Unis : General Electric Corp., Exxon -Mobil Corp., Atlantic Richfield-Arco, Shell Oil, Co.Texaco Deere & Co, IBM, Amtrak, AT&T, Chrysler associé à Daimler, Bristol-Myers, Squibb Co, Dow Chemical Co., Xerox, 3M, Cummins Engines, Pfizer, Inc., ITT Corp., Unisys Corp., Geico, Texas Instruments, Xerox Corp., Archer Midland Daniels, Johnson & Johnson, Pepsico, The Carlyle Group, Rand Corp, RJR Nabisco, American International Group, Levi Strauss, The Coca Cola Co., Cargill, Inc, Browning-Ferris Ind., The Blackstone Group, Smith Kline Beecham,...