Projet 22

La grande pyramide de Guizeh

samedi 16 octobre 2010, par syagrius

L’un des mystères et non des moindres est le silence des papyrus sur la grande pyramide. L’historien qui la mentionne est herodote. Il dit en substances qu’elle fut construites par un roi très impopulaire, du nom de Chéops, qui aurait régné 50ans. 100000 hommes auraient travaillé en permanence pendant 20 ans sur ce chantier. Il dit aussi que la grande pyramide est un monument à la mémoire de Chéops mais non pas sa tombe.

On ne peut mettre ne doute certains de ses propos, d’une part on ne connaît pas ses sources et d’autres part ils relatent vieux de milliers d’années.

D’autant plus qu’il y a beaucoup d’erreurs, notamment les dimensions de la pyramide, les pierres dont elle a été faite,...

Beaucoup prennent au sérieux les dires d’Hérodote, d’ailleurs un autre historien grec Diodore de Sicile, postérieur à Hérodote reprend cette attribution de la pyramide à Chéops..

Or les légendes arabes sont complètement différentes, bien que les auteurs soit tardifs, mais il semble que leur informations remonte bien plus loin. L’écrivain arabe Massoudi qui mourut en 943 de notre ère, écrit dans

"les champs d’or et les mines de pierres précieuses" : "Sourid(...) l’un des rois d’Egypte d’avant le déluge, construisit deux grandes pyramides... ce roi, qui vivait 300 ans avant le déluge, rêva une nuit que la terre basculait, que les étoiles tombaient du ciel en heurtant les unes sur les autres dans un grand fracas, sous les yeux des hommes terrifiés, cherchant un refuge. Et c’est la raison pour la quelle il construisit les pyramides"

Dans se cas, les pyramides sont un refuge, mais la suite du texte est plus éloquent :

"il ordonna aux prêtres de déposer dans celle ci la somme de leur sagesse et de leurs connaissances dans les différents arts et sciences... en même temps que les récits... contenant ... les sciences d’arithmétiques et de géométrie, de manière que ceux ci puissent demeurer comme témoignage, pour le bénéfice de ceux qui, par la suite, pourraient les comprendre...dans la pyramide orientale (kéops) furent inscrites les sphères célestes et les figures représentant les étoiles et les planètes. Le roi mit aussi... les positions des étoiles et leur cycles ; et, en même l’histoire du temps passé, du temps à venir et de chacun des avènements futurs qui surviendront en Egypte."

D’ailleurs un autre écrivain Ammien Marcellin écrivant en grec vers 390 de notre ère :

"les anciens affirmaient qu’il existait sur les murs de certaines galeries souterraines des pyramides des inscriptions destinées à préserver la sagesse ancienne des destructions du déluge à venir"

Vers 870 Abou Balkh "des sages, avant le déluge, prévoyant ce châtiment du ciel... qui détruirait toute chose construite sur la terre, construisirent... en Egypte, sur un plateau, des pyramides de pierre comme refuge durant la catastrophe"

c’est surtout dans les manuscrits arabes que l’on retrouve l’idée que la pyramide sert non seulement de sauvegarder la connaissance mais d’être un mémorial. C’est ainsi que l’on retrouve hermès associés à la pyramide. L’historien al Makir (672 de notre ère) écrit qu’hermès fut le bâtisseur des pyramides.

Le plus vieux document mentionnant la pyramide est un stèle de calcaire gris jaune se trouvant au musée du Caire. Elle daterait de 1500 av JC soit antérieur à la 18e dynastie. Or elle pose plus de problème qu’elle en résout, d’une part elle mentionne Isis comme maîtresse des lieux et parlent de Chéops comme s’il etait vivant du temps de l’inscription.

En fait se dessine un schéma. La pyramide aurait été construite bien avant les dates admise et que le pharaon Chéops l’aurait attaché à son nom. Mais de la à savoir si elle recèle un savoir c’est autre choses.

Avant tout étudions le nom Chéops. Hérodote affirme que Chéops -Khoufou fut un véritable personnage, sur la foi de ses informateurs. Mais est ce dire qu’il aurait été mieux informés que les guides arabes.

Et si les cartouches avec les noms de Chéops, Snefrou, Didoufri, Chephren et Mykerinos etaient des symboles sacrés, liés à différents thèmes liturgiques, aux différentes écoles de pensées. Cela expliquerait pourquoi ces cartouches se retrouvent dans plusieurs pyramides et même dans des endroits insolites. Et si Chéops et Knoum Khouf etait des dieux de quel dieux s’agirait il ?

Il faut savoir que les dieux on plusieurs l’appellation suivant les endroits et les peuples. Déjà hermès (en grec), mercure (en latin), Thot, Tehuti (en égyptien) et Enoch (en hébreu). Dans l’Egypte ancienne, il est d’usage que la divinité soit nomme par plusieurs noms, dans la vallée des rois ra est mentionné par 75 variantes.

Il y a en Egypte un dieu appelé Khnemou personnifiant l’intelligence, différentes lectures donnent Chnoum et Khnoum, Knef ou Chnouphis. Ce qui est étrange c’est que les attributions de se dieu sont très proche de Thot. D’ailleurs certains affirment que Khnoubis, sorte de génie protecteur, et Chnouphis sont le même dieu et que le dernier fut assimilé au christ "christos" (pour mieux comprendre l’histoire de Jésus se rendre dans la partie histoire) chez certains gnostiques. Le symbole de Chnouphis était un serpent géant, n’est pas celui de Thot hermès. Voire qu’un serpent géant disait on gardait le légendaire livre de Thot, englouti dans le Nil près de la ville de Coptos.

je vais vous présenter certains calcul réalisé il y a déjà plus de 10 ans, ils font partie d’un article sur les différentes mesures et dimensions de la pyramide. Ils ont été indiqué à titre indicatif : Tau est le nombre d’or : (1+racine5)/2 ce qui signifie : tau^2=tau+1 ou encore 1/tau=tau-1

La longueur d’une base de la pyramide en coudée : 440/(tau^4)+440=base totale soit 263.97m 440 est

La hauteur de Chéops est de : 144.5m soit 275.9958 coudée, or (440/(pie/2)+440/(tau))/2=276.02 avec 440/(pie/2)=280.1126 et 440/(tau)=271.93. la longueur d'un coté = 352.95 or 352.95/276=1.27880 or (e(1)^(1/4)+tau^(1/2))/2=1.278022

Sur la stèle de l’inventaire découverte par auguste Mariette à Gizeh, il est dit que le sphinx et la grande pyramide ainsi que d’autres existaient longtemps depuis l’avènement de Chéops et était dédié à Isis.

La grande galerie au niveau de ses assises supérieurs la largeur est de :

1.05m et base 2.05. or en coudée 2 et 3.9155, *(tau^4+1)=3.927

L’antichambre avant la chambre du roi, haut : 1.70 (en coudée =largeur*longueur/60=3.246969), largeur : 5.15 (en coudée pie^2=9.8696),et longueur 10.3(largeur*2)(en coudée pie^2*2=19.7392).

Le sol est constitué de 15 énormes dalles, ses murs de 100 blocs. Le sarcophage est haut de 1.05m et long de 2.25 et large de 97cm, son volume externe = 2332.8L est le double de son volume interne = 1166.4L

Le conduit de ventilation nord 32°30 pointe en direction des régions circumpolaires en 2500 vers alpha Draconis, le conduit sud chambre du roi de 45° l’emplacement dans la haute antiquité etait zêta Orionis

La chambre du roi, haute de 5.73 : La hauteur*2 =diagonale au sol soit 11.46, (hauteur = pie*4-tau=10.9483, or en coudée la diagonale au sol*2*pie=angle d'or soit 360/(tau^2)=137.5077, donc diagonale =21.8850

Le temple de la vallée suivant la stèle de l’inventaire etait la maison d’Osiris, seigneur de Rostau (appellation archaïque de la nécropole de Gizeh)

Selon R. Bauval, Kheops occupe la place de al Nitak, Khephren = al Nilam et Mykérinos = Mintaka. Or la position correspondrait à 10500 av JC. Selon John Anthony West, le sphinx, l’Osireion d’Abydos date de 10000 av JC.

IDRISI - géographe arabe du 12° siècle - dans son compte rendu précis sur la "grande pyramide", signale la présence d’une grande cuve dans la "chambre de la reine". Dans la mesure où il ajoute que, dans la "chambre du roi" une grande cuve y est vue identique à la précédente, il est exclu d’envisager une confusion de l’auteur. De ce témoignage, "oublié" par les archéologues, on peut émettre une première hypothèse totalement incohérente : le plan originel du tombeau prévoyait au moins deux chambres funéraires.

Le 14 août 1872, l’archéologue anglais Waynman DIXON observe une fissure dans un mur de la chambre de la reine. Il y insère une tige de fer qui s’enfonce profondément. Il agrandit alors l’orifice et découvre un conduit carré de 20 cm de côté. qui s’enfonce horizontalement pendant environ 2 mètres puis s’incline vers le haut selon un angle d’environ 40 degrés. Il sonde alors le mur opposé dans la même position relative et découvre un second conduit dont les caractéristiques sont sensiblement identiques au précédent.

En 1993, pour explorer les conduits, l’archéologue Allemand Rudolf GANTENBRINK construit un petit robot à chenilles qu’il nomma Upuaut. Il est équipé d’une caméra et de divers instrument de mesure. Après bien des vicissitudes, il atteint l’extrémité du conduit sud de la "chambre de la reine". Ili est fermé par une porte à guillotine équipée de deux "épingles " en cuivre ou en bronze. L’une d’elles est brisée et le morceau manquant repose sur le sol du conduit devant la porte. On suppose que les épingles étaient destinées à interdire l’ouverture de la porte après sa fermeture, sorte de serrure automatique comparable à celle que les égyptiens utilisaient pour fermer les sarcophages. Le coin inférieur droit de la porte est brisé et laisse un espace de quelques millimètres qui autoriserait l’insertion d’une fibre optique. Par ce moyen on pourrait observer ce qui se cache derrière la porte. Une nouvelle exploration sera donc nécessaire.

___

Le monde est étrange, vous ne trouvez pas ?

3 Messages de forum

  • Vérification des sources 20 octobre 2010 22:49, par Neimad

    La majorité des sites qui parlent de la science cachée des Egyptiens ajoutent que ces connaissances étaient protégées par des automates, en s’appuyant sur Massoudi.

    Peut-on vérifier les citations évoquées dans cet article ? Que dit véritablement Massoudi ?

    Les citations proviendraient du texte "Les prairies d’or" : http://remacle.org/bloodwolf/arabe/.... Au tome 2, chapitre XXI, pages 402-403, on peut trouver ceci :

    (...) une inscription conçue dans les mêmes caractères
    anciens, et affirmait qu’après l’avoir étudiée il avait lu :

    L’homme interroge les astres et ne sait rien ; mais celui qui commande
    aux astres fait ce qui lui plaît.

    Les peuples qui bâtirent ces temples avaient du goût pour
    l’astrologie, et ils sondaient avec persévérance les secrets de
    la nature. Ils avaient appris par l’étude des astres qu’une
    catastrophe menaçait la terre ; mais ils ne purent savoir si
    le monde devait périr par le feu, par un déluge, ou si le
    sabre devait en exterminer les habitants. Dans la crainte
    que les sciences ne fussent anéanties avec l’homme, ils
    construisirent ces herahi (au singulier, berba] et déposèrent
    leurs connaissances dans les figures, les images et les ins-
    criptions qui les ornaient. Ils les bâtirent soit en pierre, soit
    en terre, en séparant ces deux genres de constructions. » Si
    la catastrophe annoncée, disaient-ils, est le feu, les édifices
    bâtis en terre et en pisé durciront comme la pierre, et nos
    sciences seront conservées. Si, au contraire, c’est un déluge,
    Feau emportera ce qui est bâti en terre, et la pierre subsis-
    tera. Dans le cas d’une destruction par le sabre, ces deux
    sortes d’édifices resteront debout. » D’après ce qui précède,
    ces temples seraient antérieurs au déluge ; d’autres leur
    donnent une date plus récente. (...).

    Source  : http://www.archive.org/stream/lesprairiesdor02masuuoft#page/402/mode/2up

    Massoudi renvoie également à ses ouvrages précédents, "Memorial" et "Trésors des sciences", aujourd’hui perdus. Rien d’autre dans ce livre.

    Par contre dans "Le livre de l’avertissement et de la révision", je trouve autre chose d’intéressant :

    L’une de ces pyramides sert de tombeau à Agathodémon, l’autre de tom-
    beau à Hermès. Ces deux sages sont séparés par un inter-
    valle d’environ mille ans, et Agathodémon est le plus ancien.
    Ils étaient tenus pour prophètes par les habitants de l’Egypte,
    les Coptes, avant l’arrivée des Chrétiens, conformément à
    l’opinion des Sabéens sur les prophéties, et contrairement
    à ce qu’enseigne la révélation, car ils étaient pour ces
    peuples des âmes pures, lavées des taches et des souillures
    de ce monde , et les essences supérieures s’unissaient à eux.
    Aussi pouvaient-ils annoncer les événements futurs , dévoiler
    les secrets de l’univers et donner sur toutes choses bien des
    enseignements qu’il serait trop long de redire et dont peu
    de personnes supporteraient l’exposé *

    * Une note précise que chez les Sabéens, Agathodémon = Seth chez les Egyptiens = Chit fils d’Adam dans la Bible. Agathodémon serait le Maître d’Hermès = Enoch.

    Pour Maçoudi, les Sabéens, comme Thalès, Pythagore et les anciens Egyptiens, sont porteurs d’une ancienne sagesse.

    Source  : Maçoudi, Le livre de l’avertissement et de la révision, chapitre sur les Quatre Vents, page 29 : http://www.archive.org/stream/lelivredelaverti00masuuoft#page/28/mode/2up

    Intéressantes citations sur les origines antidéluviennes de la science des Egyptiens, mais on ne retrouve pas les citations de l’article et il n’y a toujours pas trace d’automates, comme le prétendent certains sites. D’où l’intérêt de vérifier ses sources.

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  • La citation d’Ammien Marcellin 20 octobre 2010 22:57, par Neimad

    Peut-on retrouver l’origine de la citation d’Ammien Marcellin : « les anciens affirmaient qu’il existait sur les murs de certaines galeries souterraines des pyramides des inscriptions destinées à préserver la sagesse ancienne des destructions du déluge à venir » ? Ca permettrait de faire remonter cette légende au moins au IVème siècle ap. J.-C.

    Ammien Marcellin, ou Les dix-huit livres de son histoire, qui nous sont restés, trad. Guillaume de Moulines, ed. John Adams Library, Lyon, 1778, tome 2, livre XXII, chap. XV :

    Comme ces pyramides dimi-
    nuent insensiblement eu montant , par
    une raison toute mécanique elles ne
    répandent point d’ombre, il y a en-
    core des espèces d’antres et de longs
    détours souterrains. Des hommes ins-
    truits des anciens rites religieux, cons-
    truisirent, à ce qu’on croit, ces re-
    traites ,
    pour empêcher que la mé-
    moire des cérémonies ne se perdit sur
    la terre ,
    par le déluge qu’ils savaient
    n’être pas éloigné. Ils gravèrent sur
    les murailles de ces voûtes, ce qu’ils
    appelèrent des caractères hiéroglyphi-
    ques , qui n’étaient que les figures de
    diverses espèces d’oiseaux et d’ani-
    maux.

    Source : http://www.archive.org/stream/ammie...

    On remarque que, par rapport à ton texte, la citation originale d’Ammien Marcellin (4ème s. ap. JC), comme celle de Maçoudi (10ème s. ap. JC), est une phrase recomposée. Il y a donc un fond de vérité mais je ne comprends pas pourquoi les citations sont modifiées. Souvenir confus d’une lecture du texte ? Note de cours prises lors d’une conférence ? Volonté de surenchérir ?

    La vérité est pourtant suffisante. Certes, Ammien Marcellin réduit les hiéroglyphes à des espèces d’oiseaux et d’animaux parce qu’il ne les comprend pas, et la "sagesse ancienne" se réduit à "la mémoire des cérémonies". Par ailleurs, il ne dit pas spécifiquement que les "antres et longs détours souterrains" se trouvent sous les pyramides. Mais c’est déjà beaucoup.

    Où a-t-il entendu ou recopié cela ? Je ne trouve pas mention du déluge et de sagesse ancienne chez Hérodote, qui visita l’Egypte au Vème siècle av. J.-C. Il signale seulement que le Delta du Nil était recouvert par les eaux, comme le signale les Egyptiens eux-mêmes, et il en déduit que les Egyptiens viennent de Haute-Egypte (il cite Thèbes), ils auraient colonisé le Delta plus tard, en -3000 environ, comme le pensent les historiens aujourd’hui.

    Du coup, si les Egyptiens ont construit les pyramides de Gizeh vers -2500, on s’étonne de voir les Egyptiens coloniser rapidement la Basse-Egypte, développer leur civilisation en l’espace de 500 ans et ériger de gigantesques pyramides...

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  • La grande pyramide de Guizeh 22 mars 2011 23:50, par syagrius

    Dernièrement la pyramide de Guizeh : Projet Giza Archives a été complétement réaliser en 3d de façon très précise grâce à Dassault Systèmes en partenariat avec le Museum of Fine Arts de Boston sur un vrai projet d’égyptologie.

    Le projet est supervisé par l’égyptologue Peter Der Manuelian, directeur du projet Giza Archives auprès du musée et professeur d’égyptologie à l’Université de Harvard, « ce projet a pour ambition de « rassembler et de relier » les informations archéologiques sur les pyramides égyptiennes du plateau de Gizeh, disponibles dans le monde entier.

    Ainsi, peux être que ce travail permettra de résoudre le problème de la construction mais surtout de savoir s’il y a d’autres salles éventuels.

    Lien vers le site de Dassault

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