Formules Mathématiques

9 avril 2025 — syagrius

Les différentes formules sont utilisées comme base de travail et pour l’explication de travaux futur.

 Quelques formules et structures numériques remarquables

Les formules qui suivent constituent un ensemble d’observations mathématiques simples, mais riches en implications. Elles seront utilisées dans différents travaux de recherche et d’analyse arithmétique portant sur les régularités internes des nombres, leurs symétries et certaines coïncidences structurelles que l’on retrouve dans les domaines de la théorie des nombres, de la géométrie et de la symbolique numérique.

 1. Somme des entiers de 1 à n

La somme des entiers consécutifs de 1 à n est donnée par la formule bien connue attribuée à Gauss :

Sₙ = (n/2) × (1 + n)

Cette formule, d’une élégante simplicité, montre que la série arithmétique des premiers entiers possède une structure parfaitement symétrique : chaque terme k peut être associé à un terme (n + 1 − k) dont la somme est constante et égale à (n + 1). Ainsi, la somme totale est le produit du nombre de paires (n/2) par leur valeur moyenne (n + 1).

Une propriété intéressante est que :

  • Si n est impair, la somme Sₙ est divisible par n.
  • Si n est pair, la somme Sₙ est divisible par n + 1.

Par exemple :

S₁₁₄ = (114/2) × (1 + 114) = 57 × 115 = 6555

Cette régularité d’apparence triviale illustre une dualité constante entre parité et divisibilité, que l’on retrouvera dans de nombreuses séries naturelles. [Voir l’analyse détaillée → https://www.projet22.fr/aux-frontieres-de-la-science/mathematiques-et-logique/particularite-mathematique-dans-la.html#conclusion]

 2. Le Nombre d’Or (τ)

Le nombre d’or, noté τ (tau) ou φ (phi), est défini par :

τ = (1 + √5) / 2 ≈ 1,6180339887…

Il vérifie les identités fondamentales :

τ² = τ + 1
τ − 1 = 1 / τ

Ces relations d’auto-similarité font du nombre d’or un invariant d’échelle. Il apparaît dans la suite de Fibonacci, les spirales logarithmiques, les proportions harmoniques, mais aussi dans la modélisation de la croissance biologique et des réseaux naturels.

Par exemple, la puissance quinzième du nombre d’or donne :

τ¹⁵ ≈ 1364,00073313

— une valeur remarquablement proche d’un entier, phénomène qui traduit la récurrence quasi-périodique des puissances de τ dans l’espace réel.

 3. Suite de Fibonacci et récurrence dorée

Les puissances successives de τ se développent suivant la loi de récurrence de Fibonacci :

τ² = τ + 1
τ³ = 2τ + 1
τ⁴ = 3τ + 2
τ⁵ = 5τ + 3
τ⁶ = 8τ + 5
...

Ainsi, chaque puissance de τ exprime la croissance additive typique de la suite de Fibonacci, démontrant que cette dernière est intimement liée à la géométrie du rapport d’or.

 4. Inversion des chiffres d’un nombre (AX ↔ XA)

Soit un nombre à deux chiffres formé d’un chiffre des dizaines A et d’un chiffre des unités X. L’inversion de ses chiffres obéit à une propriété arithmétique simple :

AX + (X − A) × 9 = XA  ⇔  X > A
AX − (A − X) × 9 = XA  ⇔  A > X

Cette relation découle du fait que la différence entre deux inversions de chiffres consécutives est toujours un multiple de 9, propriété inhérente au système décimal (base 10).

 5. Sommes numériques remarquables

Certains ensembles d’entiers produisent des sommes dont la régularité est frappante :

  • Somme de 1 à 36 = 666
  • Somme de 8 à 14 = 77
  • Somme de 1 à 10 = 55
  • Somme de 2 à 9 = 44
  • Somme de 3 à 8 = 33
  • Somme de 4 à 7 = 22
  • Somme de 5 à 6 = 11
  • Somme de 1 à 11 = 66
  • Somme de 2 à 12 = 77
  • Somme de 3 à 13 = 88
  • Somme de 4 à 14 = 99
  • Somme de 5 à 15 = 110

On observe ici une double symétrie : chaque série centrée sur une paire médiane (par exemple 5 et 6) produit une somme en miroir, et les séries décalées augmentent leur total d’un multiple constant. Ce type de structure additive régulière révèle l’existence d’une géométrie interne des entiers.

 6. Jeux de correspondance entre 666 et 777

Ces deux nombres, souvent chargés symboliquement, présentent des relations arithmétiques simples mais intéressantes :

666 / 3 = 222 = 6 × 37
777 / 3 = 259 = 7 × 37

La différence entre ces deux quotients vaut 37 :

259 − 222 = 37

Ce résultat s’explique naturellement puisque :

7 × 37 − 6 × 37 = 37 × (7 − 6) = 37

Règle générale : tous les multiples de 111 sont des multiples de 3 et de 37, car 111 = 3 × 37.

Ainsi, tout multiple de la forme A × 111 peut s’écrire :

A × 37 × 3

Il ne s’agit là que d’un jeu de multiples, mais connaître ces correspondances simplifie de nombreux calculs de divisibilité et de périodicité numérique. Ces régularités serviront de base à des explorations plus larges sur la structure interne des entiers et leur répartition modulaire.

Le monde est étrange, vous ne trouvez pas ?