Projet 22

Les Ummites

jeudi 14 juillet 2011, par syagrius

L’histoire Ummite a commencé en 1966 ou des soit disant extra-terrestre prenaient contact avec des personnes. leur moyen de prise de contact était par voie postale via des milliers de lettre envoyés de différents pays.

Nous allons tenter de mieux comprendre cette histoire et les différents personnages y avérant.

Qui sont ils ?

D’allure 100% humaine, d’un tein plus pale mais sensiblement identiques. S’apparentent à des Nordiques (teint blanc et cheveux blonds). Leur planète, décrite avec détail, est de même description approximative que la Terre, le champ magnétique y étant par contre beaucoup plus intense et un seul continent unique y existant au lieu de plusieurs chez nous, ce qui a beaucoup influencé leur société.

Ils cessent de pouvoir utiliser leur cordes vocales dès l’âge de "vers l’âge de 16 ans terrestres" et sont obligés d’utiliser un appareil implanté dans la gorge pour s’exprimer par des sons quand ils viennent sur Terre, pas besoin de son chez eux. Cette disparition de la parole est consécutive au développement dans leur passé de leur capacité de communication télépathique.

Ils seraient originaire de la planete Ummo (dans la transcription espagnole « initiale ») ou Oummo (en prononciation française) qui se trouverait à environ 14,4 années-lumière de la Terre. Cette planete aurait comme soleil, L’étoile Wolf 424.

Fernando Sesma Manzano : premier contact

Le « professeur » Fernando Sesma Manzano (1908-1982), employé du télégraphe dans le civil, un spécialiste des sciences parallèles.

Fernando Sesma Manzano

Il s’était déjà fait connaître par divers articles dans un journal local sur l’ésotérisme et les soucoupes volantes, en particulier à propos du contact de George Adamski avec son vénusien. Il créa à Madrid, la société des « amis des visiteurs de l’espace », (amigos de los visitantes del espacio).

Cette assemblée commença par tenir ses séances dans divers café de Madrid, avant de se fixer au sous-sol de la brasserie « Leon », rue Alcalá, dans la salle de la "ballena alegre" .

Il prétend être en contact avec des extraterrestres, et conte aux membres de ce club le résultat de ses différentes expériences. Il se dit par exemple en contact avec des vénusiens, comme le déclarait Adamski une dizaine d’année plus tôt.

La tablette

En effet selon le quotidien "El Alcazar", le 17 novembre 1954, Alberto Sanmartin Comes, infirmier dans un hôpital pour aliénés, qui était parti se promener pour oublier son mal de dents, rencontra sur la route de la Corogne, un être étrange, vêtu comme un pilote, qui lui fit signe d’attendre, prit quelque chose dans sa soucoupe volante et lui confia avant de remonter dans son engin pour disparaître dans le ciel.

Alberto Sanmartin Comes

C’était une sorte de pierre, couverte de 9 signes. Un message des hommes de l’espace ! Sesma invita Sanmartin à devenir membre à vie du comité directeur de la société.

Mais que signifiait le message ? Les discussions allaient bon train chaque vendredi soir dans la salle de la "ballena alegre". Le "professeur" Fernando Sesma Manzano, féru de cryptographie et de graphologie, proposa le déchiffrement suivant :

Nous venons des hautes sphères célestes, vers votre monde divisé.

Bientôt l’arc du ciel s’unira à la droite terrestre. Mais, pour éviter le choc, il y aura une période de contacts préliminaires. L’union sera heureuse. Vous vous appuierez sur nous et votre croix sera moins lourde à porter. Vous surmonterez vos mauvais penchants quand nous nous abriterons tous sous un même toit. Et vous connaîtrez enfin la paix.

A noter qu’après plusieurs examens et analyses, la pierre semblait bien produite par l’industrie humaine.

Premier contact : 1966

En Janvier 1966, Fernando Sesma Manzano reçoit le premier appel téléphonique des Ummites :

- Allô, monsieur Sesma, nous avons lu votre livre. Nous sommes des extraterrestres.

- De quelle planète venez-vous ?
- D’une planète que nous nommons Ummo et qui est à une quinzaine d’années-lumières de la Terre.

Il est compréhensible au vue des dires du personnage que cet appel ne le choque pas, ne le déstabilise pas vue qu’il prétend être en contact avec de nombreux extraterrestre. D’ailleurs à la même époque Sesma se dit déjà en contact avec des ressortissants d’une planète nommée Auco et bien d’autres encore. Ummo, Auco, il n’en est plus à une planète près, mais demande à ses interlocuteurs, qui semblent s’exprimer avec difficulté, avec une voix nasillarde, pourquoi ils s’adressent à lui.

Voyez-vous, nous avons trouvé dans votre livre des éléments, disons, assez inexacts. Cependant vous y dites certaines choses qu’un habitant de la Terre n’est pas censé connaître. Nous pensons donc que vous êtes réellement en contact avec d’authentiques extraterrestres et nous voudrions vous envoyer des lettres, des documents, pour que vous les lisiez lors des réunions que vous tenez dans votre club de la Baleine Joyeuse.

Ainsi les "Ummites" prennent contact avec un dactylo espagnol, via une petite annonce. Ils lui demandent de taper et envoyer des lettres à différents contactés, sous la dictée d’un homme prétendant s’appeler DEI 98.

Pendant une année, Sesma reçoit des centaines de pages dactylographiées que lui adressent ceux qui s’intitulent eux-mêmes Los Ummitas, les Ummites. Les lettres, qui arrivent des quatres coins du globe, portent un en-tête invariable : UMMOAEELEWE, qui est censé signifier gouvernement général de Ummo. Elle sont signées et portent un tampon.

Symbole Ummites

Il n’est pas le seule à recevoir des lettres avec une certaine régularité.

Dans une de leurs lettres, les Ummites précisent que ce tampon, porteur d’un symbole qui ressemble à une des lettres de l’alphabet cyrillique, se fixe sur le pouce avant d’être encré et appliqué sur le document. On remarque au passage que des numéros suivent les "noms" : Une constante chez ces gens, qui peuvent très bien s’appeler ISEI 456 ou DEI 98.

C’est ainsi qu’en 1967, il révéla dans "Ummo une autre planète habitée", qu’il avait reçu de mystérieuses lettres rédigées par des êtres originaires de la planète Ummo. Cette planète, 1,5 fois plus grosse que la Terre, tournerait en 180 jours de 30 h 55 mn autour de Wolf 424, alias lumma.

Le 2 août 1968, ils téléphonèrent pendant 20 minutes à Sesma pour lui laisser ces deux messages :
- " Ne cueille pas de roses avec trois mains, enterre plutôt ton pied dans le sable.
- Les nuages couvrent la nudité de la jeune fille quand elle se prépare à tuer le cochon doré ".

L’arrivé d’une navette

Un jour de 1967, DEI 98, le responsable de cette opération de diffusion d’informations, dicte une lettre annonçant aux différents contactés que plusieurs nefs, des navettes, sont sur le point de prendre contact avec le sol de notre planète, dont une à proximité de Madrid entre le 30 mai et le 3 juin. On apprendra, à travers les lettres qui parviendront plus tard, que la navette madrilène est censée ramener ce personnage dans sa planète d’origine, après un long séjour sur la Terre.

Le dactylographe expédie cette lettre sans y prêter plus d’attention que les précédentes. Mais qu’elle n’est pas sa surprise de découvrir dans les journaux la mention d’un atterrissage d’ovni dans la banlieue de Madrid, le 1er Juin 1967, la date indiquée dans la lettre. Rien ne manque : traces au sol, témoins nombreux, etc. d’ailleurs on a retrouvé dans les environs du site d’atterrissage de petis tubes en acier inoxydable contenant des lamelles de polyvinyle marqués, en relief, du signe "Ummo". Un vaisseau extraterrestre qui perd du matériel ?

Tube métallique de Santa Mónica

Plusieurs de ses petits tubes métalliques furent bien retrouvés par des habitants du lieu, et Farriols put en faire analyser un exemplaire par un laboratoire compétent dont il connaissait le directeur. On découvrit que le métal était du nickel à 99 %, avec des traces de magnésium, de fer, de titane, de cobalt, de silicium et d’aluminium. Un matériau cher à fabriquer, mais pas extraordinaire. Dans le tube se trouvait une petite bande de plastique , frappée du sigle Ummo, qui était du tedlar, un polyvinyle fluoré, plastique très résistant aux intempéries utilisé par la NASA pour protéger les fusées sur les plates-formes de lancement !

Ainsi le 2 juin, les journaux "Informaciones" et "Pueblo" annonçait l’observation sensationnelle d’une soucoupe volante à San José de Valderas, en banlieue de Madrid. Non seulement il y avait des centaines de témoins, mais on l’avait photographié.

"Informaciones" n°13.224 du vendredi 02 juin 1967.

Étonnamment l’année précédente, le 6 février 1966, une soucoupe identique avait atterri à Aluche près de Madrid, en laissant d’importantes traces. Le témoin principal, José Luis Jordan Peña, un homme intelligent et "ouvert", avait vraiment été très coopératif : Il avait aidé à l’enquête. Les ufologues étaient comblés. Ils rappliquèrent dare-dare.

Cette affaire sème soudain la panique au sein des contactés mais aussi des Ummites. Un journaliste, Antonio Ribera, qui fait partie des contactés, et un religieux, le père Guerrero, révèlent à la presse madrilène tout ce qu’ils savent de l’affaire Ummo. Les Ummites mettent alors en place un plan de désinformation en se débrouillant pour faire diffuser dans la presse une série de clichés truqués d’un OVNI ayant la forme de 2 assiettes accolées et portant le signe Ummo sur sa face inférieure. Il faudra attendre 10 ans pour que l’ingénieur français Claude Poher démontre que les clichés du vaisseau ummite sont faux.

Rafael Farriols

C’est à la suite de l’atterrissage de Valdeiras que Rafael Farriols, riche industriel de Barcelone, apparaît das l’affaire Ummo.

Rafael Farriols

Il se rend sur les lieux et mène l’enquête avec le journaliste Antonio Ribera. D’ailleurs il y trouva Enrique Villagrasa qui, faisant déjà partie des auditeurs de Sesma, connaissait l’annonce de l’arrivée des "ummites".

Rafael Farriols fit l’acquisition d’une grande partie des documents Ummo détenus par Sesma, en échange d’une somme dérisoire. Sesma ne s’intéressait plus aux "ummites", trop matérialistes, et préférait discuter philosophie avec les habitants de la planète Auco.

Farriols reçoit bientôt lui-même des documents et bientôt, c’est lui qui reçut directement le courrier "ummite", à charge pour lui de le redistribuer en temps utile. Il n’hésitera pas à détruire certaines lettres sans les ouvrir quand les "ummites" le lui ordonneront...

**Antonio Ribera

Ecrivain ufologue espagnol, né en 1920 à Barcelone et décédé le 24 septembre 2001 à Sant Feliu de Codines (proche de Barcelone), s’intéressant au phénomène OVNIs dès le début des années 1950, et considéré à ce titre comme le "père" de la recherche ufologique espagnole. Il est égalemnt un précurseur de la plongée sous-marine autonome dans son pays.

Antonio Ribera, l’un des fondateurs du Centro de Estudios Interplanetarios (CEI), apprit l’affaire par un de ses amis de Madrid, Salvador Texidor, qui lui fit parvenir l’article d’Informaciones. Ainsi il est considéré comme l’un des principaux spécialistes de l’Affaire Ummo à compter de 1969

Antonio Ribera

Il alla à Madrid, où il rencontra le témoin d’Aluche, et collabora avec Rafael Farriols pour enquêter. Ses investigations lui valurent la confiance des "ummites". Après la publication de son livre "un caso perfecto", il ne reçut pas moins de dix lettres dans l’année qui suivit. Ainsi il en fit des copies et Ignacio Darnaude, ufologue de Séville, s’en fit l’archiviste. Le dr Aguirre fit des transcriptions et des photocopies. Pour avoir trop communiqué de copies, Antonio Ribera fut bientôt exclu du cercle des récipiendaires et ne recu plus de lettre ! Antonio Ribera n’en continua pas moins d’étudier le dossier. Il publia en 1979 "UMMO, le langage extraterrestre"

**Enrique Villagrasa

Son assiduité à la société des « amis des visiteurs de l’espace » (et son titre d’ingénieur) lui avaient déjà valu d’être parmi les heureux récipiendaires des plus intéressants documents sur le monde "ummite" En particulier, il venait de recevoir cette année là, cinq lettres, où les ummites racontaient en long, en large, et en travers, comment ils avaient découvert l’existence de notre civilisation, comment ils avaient exploré notre système solaire, et comment ils avaient atterri pour la première fois sur Terre

**Jean-Pierre PETIT

Ancien directeur de recherche au CNRS, déclare :

Jean-Pierre PETIT

il s’agit de textes reçus dans différents pays, principalement en Espagne, à partir de 1966, qui furent expédiés par voie postale et sont signés pas des auteurs qui prétendent provenir d’une autre planète, Ummo censée se situer à quinze années-lumière de la Terre. J’ai travaillé pendant plus d’un quart de siècle sur ces documents et j’ai la faiblesse de penser et de dire qu’ils contiennent des idées scientifiques en avance sur l’état actuel de la science terrestre. J’ai ponctué cette démarche d’un certain nombre de publications effectuées dans des revues scientifiques de haut niveau, à comité de lecture, ou présentés dans de grands colloques internationaux ...

Révéléation ou pas

**MHD:Magnétohydrodynamique

Jean-Pierre PETIT a prétendu que les lettres ummites avait la primeur sur le fait de parler de la MHD (lettre ummite de 1968 de facon succinte). Hors la MHD etait déjà connu publiquement. En effet la MHD sous-marine fut dévéloppé en 1964 par l’ingénieur américain S. Way. Cette théorie figure, avec toutes les formules et les calculs étalés sur plusieurs pages, dans une publication de l’ASME, importante association privée des ingénieurs de mécanique américains (American Society of Mechanical Engineers), datant du 24 septembre 1964. En 1966, le même ingénieur Way avait essayé avec succès un modèle réduit de sous-marin MHD, dans la baie de Santa Barbara, en Californie.

Schéma du sous-marin MHD de l’ingénieur S. Way, conçu en 1964 et essayé avec succès en 1966

**Les univers Gémellaires

La théorie des univers jumeaux est la pièce maîtresse des "révélations" ummites. Jean-Pierre Petit en parle dès les première pages de son premier livre sur Ummo, Enquête sur des Extraterrestres qui sont déjà parmi nous. Cette idée se trouve déjà dans une étude de Sakharov publiée à la même époque. Le point de départ du grand physicien russe était que le big bang aurait dû créer autant d’antimatière que de matière, or on ne la trouve pas dans l’univers connu : c’est "l’asymétrie baryonique de l’univers". D’où l’hypothèse que l’antimatière est peut-être le constituant d’un univers "parallèle".

Le livre de Sakharov, traduit en français en 1984

**L’étoile Wolf 424

Les Ummites ont fait une autre erreur astronomique, cette fois sur la nature de l’étoile Wolf 424. Dans leurs premières lettres, ils la décrivent comme une étoile de type K, autour de laquelle leur planète Ummo décrit une orbite presque circulaire, plus grosse que la Terre et permettant la vie. En fait, cette description ne correspond pas du tout aux observations astronomiques. En premier lieu, l’étoile Wolf 424 a un éclat beaucoup trop faible et beaucoup trop rouge, et donc une température beaucoup trop faible, pour être leur étoile "Iumma".

Dans une lettre reçue par Antonio Ribera en 1969, les Ummites se lancent dans une explication compliquée pour expliquer cette énorme différence : il y a un léger doute pour identifier l’étoile Wolf 424, "due à l’existence d’une accumulation de poussière cosmique très dense", pouvant atténuer beaucoup l’éclat apparent de l’étoile, ce qui crée des difficultés "difficiles à résoudre". Or, selon les astronomes, il n’y a pas de nuage de poussière important entre Wolf et le Soleil, ce qui fait que cette explication ressemble plutôt à un écran de fumée.

L’aveux : José Luis Jordán Peña

Peña reste l’unique personnage omniprésent à travers toute l’affaire UMMO. C’est lui qui, après avoir été le témoin principal du cas d’Aluche en plus d’un résident local, Vicente Ortuño qui vit “par hasard” le vaisseau depuis chez lui, fut aussi le principal enquêteur sur le cas de Valderas, auquel Ortuño collabora aussi, “comme par hasard”. Il se trouve que c’est aussi José Luis Jordán qui interrogea Pedro Pablo Barrios, témoin du vaisseau Ummite vu entre Betanzos et Villaba. L’autre nom de Jordán est Peña. Lui, et nul autre, est le célèbre Mr. Peña qui commença à frequenter les conférences de Sesma à La Ballena Alegre en 1966, animant le contingent des sceptiques du groupe, avant de finalement établir sa propre Association Eridani.

José Luis Jordán Peña

A Aluche, le témoin principal, Luis Jordan Peña, est le principal pourvoyeur de témoins, non seulement pour Aluche mais aussi l’année suivante pour San José de Valderas. Il y avait bien, à Aluche, un témoin supposé indépendant de Jordan Peña, Vicente Ortuño Vicente Ortuño, censé être un témoin indépendant de l’observation d’Aluche, était en réalité un vieil ami de Jordan Peña. A la suite de quoi ils avaient reconnu avoir fait ensemble les canulars d’Aluche et de San José de Valderas (avec les fameuses photos).

En 1993, l’ingénieur José Luis Jordan Peña avoue être l’auteur du canular Ummo, visant à se moquer de la crédulité de gens comme Sesma. Depuis 1965, il aurait rédigé les courriers et mis en scène des événements comme l’atterrissage à San José de Valderas. Cela est confirmé par des complices comme Vicente Ortuño, Trinidad Pastraña ou Mercedes Carrasco, cette dernière ayant été chargée de poster certains courriers lors de ses voyages à l’étranger.

Jordán Peña reconnaît avoir créé UMMO, mais sa créature a grandi jusqu’à s’affranchir de son contrôle. « Je regrette avoir créé une expérience que je considère immorale et qui s’est retournée contre moi. » En fait il tout avoué en 2 étpales à partir de 1992. Les enquêteurs espagnols Javier Sierra, Vincente Juan Ballester-Olmos, et l’équipe de la revue Cuadernos de Ufologia, semblent vouloir s’en tenir là.

Puis Alejandro Agostinelli, ufologue argentin (pays où Ummo avait aussi ses partisans) a rencontré Jordan à Madrid le 14 décembre 1991, et lui a remis une liste de questions, auxquelles il a répondu par écrit, le 25 février 1992.

Alejandro Agostinelli

Cet entretien a été publié dans les Cuadernos de Ufologia, et la traduction en français est parue dans la revue Phénomèna en mai-juin 1993. Luis Jordan s’y révèle comme un rationaliste pur et dur, pourfendeur du paranormal...

Luis Jordan emploie les mots les plus durs pour fustiger ces para-sciences qu’il déteste et qu’il combat publiquement. Ses défenseurs, dit-il, font partie d’un milieu "sous-cultivé" qui se répand dans la "presse-ordure". Agostinelli lui demande pourquoi il s’est occupé de Ummo et s’est introduit dans le groupe de Madrid. Pour l’étudier de l’intérieur, lui répond Jordan, comme un ethnologue qui va vivre avec les Indiens Jivaros. Il se vante de s’y être fait d’excellents amis : "Tous des écrivains de l’autre bord : occultisme, astrologie, parapsychologie. Ils m’ont accueilli bien qu’ils connaissent mon scepticisme".

Rafaël Farriols lui-même en fut très affecté, précise Jean-Pierre Petit : "Rafaël avait l’impression d’avoir été pris pour un imbécile. Il appela José-Luis pour lui demander des explications, de vive voix, devant nous. C’est alors que Peña lui fit cette réponse :
- Ne te fâche pas comme ça ! Ce sont les Ummites qui m’ont demandé d’agir ainsi !" .

Conclusion

Que pensez de toute ses affaires de plus de 50 ans. José Luis Jordán Peña a avoué être seul à avoir élaborer ce canular afin de se moquer de toute ses personnes qui aiment à croire aux surnaturelles, mais aussi dans un but d’éthnologique. Beaucoup pense qu’il ne peux l’avoir fait seul, du fait des informations scientifiques, des lettres postés de part le monde etc. Certains osent à parler que certains services de renseignements ont participé à cette histoire.

**CIA

certains pensent que ca pourrait etre la CIA qui auraient mis en place une opération d’envergure visant les pays hispanophones, jusque là moins touchés par les actions américaines. Les forces aériennes américaines disposaient de plusieurs bases importantes en Espagne et pouvaient facilement y héberger une équipe de désinformation pour les actions de terrain. Soyons réaliste, l’interet pour la CIA de mener une telle actions semble plutot du fantasme car l’impac meme s’il a été médiatique est resté dans les milieurs ufologique, paranormal et je doute que leur but etait juste de viser se genre de mouvance. Ainsi il fort improbable que la CIA est quelque chose à avoir avec les ummites. Mais beaucoup aimerait y croire, cela apporterait une facon de donner de l’importance à toute ses lettres !

**KGB

Cette hypothèse est bien connue en France, pour avoir été mise en avant en 1993 dans le livre Ovnis : la science avance de J.-C. Bourret et J.-J. Velasco, et dans celui de Renaud Marhic, Les extraterrestres qui venaient du froid. La encore, dans le but d’une propagande communiste comme effectivement certaine lettre le laissent sous entendre au sein de la société ummo, la pertinence de propagande à travers le milieu ufologique/paranormal a plus tendance à rendre le sujet peu sérieux car au final peu connus. Mise à part les milieux concernés, qui connait l’histoire Ummite ? Comme le souligne l’ufologue espagnol Javier Sierra, la personnalité de Luis Jordan Peña ce colle pas du tout avec l’hypothèse d’une propagande communiste : il était très à droite et proche du régime de Franco.

Ainsi un seul homme bien documenté ayant trouvé le bon moyen de communication à travers le groupe de la baleine hilare a commencé à lancer l’idée des Ummites. José Luis Jordán Peña est un personnage intelligent, certes disons imbu de sa personne qui voulait disons bien de moquer de se milieu. Son objectif a été atteint d’une certaine manière.

Le plus important est de prendre extrêmement du recul, de vérifier les sources et toujours usé de bon sens.

Bibliographie

Les extra-terrestre, sont-ils parmi nous ? le véritable langage Ummo, Antonio RIBERA , édition du rocher 1984
Enquête sur des extra-terrestre qui sont déjà parmi nous, Jean Pierre PETIT, Albin Michel 1991
Le mystère des Ummites - une science venue d’une autre planète ? Jean Pierre PETIT, Albin Michel 1995
UMMO, de vrais extraterrestres, Jean Pollion, édition Aldane 2002 Enquête sur les OVNI - Voyage aux frontières de la science Jean-Pierre PETIT, Albin Michel 1990
Révélation Jacques VALLEE Robert Laffont
L’affaire Ummo, les extraterrestres qui venaient du froid Renaud MARHIC,1993, SOS OVNI B.P. 324 13611 Aix-en-Provence Cedex 1
Preuves de l’existence des soucoupes volantes Antonio RIBERA et Raphaël FARRIOLS, Editions de Vecchi 1975
Ummo, autre planète habitée Fernando SESMA
OVNI Présence N°47 (Mai 1992 )
Science & Vie n° 893, février 1992, p 6
Science & Vie n° 890, novembre 1991, p 60
Ummo, un dieu venu d’ailleurs, Christel seval (Broché 2004)
Un plan pour sauver la terre, Christel Seval, Editions Le Temps Présent (2009)

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Le monde est étrange, vous ne trouvez pas ?

1 Message

  • Les Ummites 15 juillet 2011 17:51, par Neimad

    Comme indiqué dans l’article, l’histoire de la pierre couverte de 9 signes n’est pas crédible :

    - si des EBE sont parvenus jusqu’ici, elles sont capables d’apprendre notre langue

    - si la traduction était si difficile, on ne voit pas comment un homme seul - employé du télégraphe - serait capable, en peu de temps, de traduire ce message

    - on ne peut pas comprendre une langue à partir de 9 signes (cf. le linéaire A)

    - neuf signes qui donnerait six phrases, il n’y a pas un problème, là ? :-O

    Avec un peu d’esprit critique, il n’y aurait pas eu besoin de pratiquer "plusieurs examens et analyses" :-((

    Pour la MHD, là c’est différent, c’est plus scientifique...

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