Un individu adulte s’amuse fréquemment à montrer à ses amis, au cours des fêtes, comment il est capable de rentrer en transe et à se raidir suffisamment pour qu’on puisse le poser, comme un planche, le cou sur une chaise, les pieds sur une autre chaise. Il tient droit et on peut même lui marcher dessus !
Ce genre de phénomène a souvent été utilisé dans les séances de spiritisme, séances de prestidigitation ou séances d’hypnose. Freud connaissait très bien le pouvoir de l’hypnose, mais il ne l’utilisa pas car il ne travaillait que superficiellement, de manière éphémère. Les effets peuvent cependant apparaître comme spectaculaires, tel que celui présenté.
A noter que d’autres cas du même genre se produisent dans d’autres culture : le phénomène est alors interprété par les prêtres, chamans... Il porte une signification profonde, pris dans un réseau de causes et d’effets qui se situent dans le monde de l’invisible.
Or, quand ces effets peuvent se produire en dehors du religieux, ils ne sont porteurs d’aucun sens, comme le phénomène de transe rapporté ici. Ce sont des événements qu’il appartient à la science d’expliquer.
Notons également que certains individus semblent plus sensibles que d’autres à ce type de phénomène. Les savants qui ont pu observer les états des yoggis, par exemple, ont parfois pu le mesurer des changements au niveau des ondes alpha du cerveau et en ont déduit l’explication suivante : il rentre en transe parce que l’activité du cerveau se modifie. Ne serait-ce pas l’inverse qui se produit ? L’état du cerveau se modifie parce que l’individu est entré en transe ? Question de point de vue, me direz-vous...