L’Azerbaïdjan, pays au coeur du Caucase, signifie le "pays du feu". Ce feu, ce sont les immenses sources de gaz et de pétrole du bassin de la Mer Caspienne. A Surachany, à quelque 15 kilomètres de la capitale Bakou, se trouve un temple pour "pyrolâtres". Ce temple est la marque de la fascination religieuse justement provoquée par le feu, c’est-à-dire par les jaillissements de gaz naturel auto-inflammable. Les croyant du zoroastrisme étaient convaincus des pouvoirs hypnotiques des lieux. Mais depuis le 19e siècle, cette région a engendré une autre sorte de fascination. Celle des lois du marchés, du profit et du pouvoir politico-économique.
Depuis l’effondrement de l’URSS, le Caucase est revenu à l’agenda de la politique internationale, du fait des nombreux conflits "ethniques" qui déstabilisent cette région. Mais ces conflits doivent aussi être expliqués par la présence d’immenses ressources énergétiques, notamment du pétrole. Les dernières recherches en date estiment à environ 200 milliards de barils de pétrole les capacités du bassin caucasien. Les réserves en gaz sont quant à elles estimées aussi importantes que le total des ressources cumulées des Etats-Unis et du Mexique.
L’exploitation de ces ressources ne date pas d’aujourd’hui. Déjà au 19e siècle, le pétrole caucasien devient un facteur géostratégique important. L’exploitation de cette région pose de nombreux problèmes aux détenteurs de ces territoires. Des problèmes qui sont encore d’actualité aujourd’hui et qui se déclinent comme suit : alors que seul l’accès au marché des pays occidentaux permettraient à ces resources de prendre une réelle valeur marchande, les sources d’investissements manquent pour développer le réseau de distribution. Si on ajoute à cela que ce réseau de transport doit traverser divers Etats en désaccord les uns avec les autres, on comprend la difficulté de la situation. C’est dans ces conditions que s’ouvre la grande ère des Rothschild et des Nobel. Les grandes compagnies pétrolières entrent donc en jeu.
La Russie entre dans le marché international
La Russie du 19e siècle reste un pays agricole. L’acte émancipateur de 1861, qui ordonne l’abolition du servage contribue à l’apparition des premières structures capitalistes. Mais l’industrialisation et l’établissement d’une société capitaliste reste lente. Et cela malgré le fait que le gouvernement impérial parvient à stimuler les investissements de capitaux étrangers. Stimulation qui permet justement que, dès 1875, des capitaux français soient placés en Russie, notamment ceux de la famille Rothschild qui devient un des plus importants investisseurs.
La signification économique du pétrole au 19e siècle
Les premières exploitation pétrolières sont effectuées aux Etats-Unis. Mais le marché américain, à l’époque, semble trop petit et la question du transport et de l’exportation des marchandises, vers le Vieux Continent où l’industrialisation et l’urbanisation sont importantes, commence à apparaître. L’Europe devient donc le marché le plus important pour les Américains. Ces-derniers découvrent également, dès le milieu du XIXe siècle, les possibilités que pourraient offrir le marché russe. Les Américains montrent donc un certain intérêt pour la Russie, cependant, malgré cet intérêt, ce ne sont pas eux mais des Européens qui vont découvrir les richesses pétrolières du Caucase.
La famille Nobel et le pétrole
Il serait erroné de dire que les habitants de cette région ne se sont jamais mis à l’exploitation du pétrole. Mais l’absence d’infrastructures suffisantes, le retard dans l’industrialisation russe et son faible développement en général font que ce coin de l’empire reste économiquement insignifiant. Il y a bien une petite industrie pétrolière qui se développe après 1861 sous le monopole de l’Etat, mais il faut attendre la vente aux enchères des champs pétroliers, en 1870, pour voir apparaître de réels investisseurs. C’est avec cette vente aux enchères, la famille Nobel entre dans la chasse aux pétrole.
Comme aujourd’hui, ce sont donc des compagnies étrangères qui, après s’être assuré la confiance des puissants locaux, achètent les droits d’exploitation et commencent à investir en infrastructures. A Bakou en 1875 Ludwig Nobel, le future "Roi du pétrole de Bakou" s’engage désormais dans cette affaire, élaborant un concept d’exploitation et planifiant sa nouvelle activité. Pour passer outre les difficultés dues au manque de moyens de transport, il développe le système des pétroliers. Cela permet de soutenir l’explosion de la production, qui passe de 600’000 barils en 1864 à 10’800’000 barils en 1874. Les frères Nobel produisent quant à eux la moitié de ce pétrole, dès lors "le pétrole américain n’a plus d’importance sur le marché russe."
Le succès économique rapide camoufle les problèmes
Pourtant, derrière cette histoire de succès économique se cachent quelques problèmes. Tout d’abord, le développement rapide de cette compagnie nécessite des crédits croissants. De plus, si le pétrole russe a conquit le marché russe, il ne joue pas un rôle important à l’extérieur de l’empire. Ceci est problématique du fait que le marché russe n’est pas aussi important que ne pourrait le laisser croire son étendue géographique si impressionnante. En effet, les pauvres paysans, souvent encore en situation de quasi esclavage, ne ressentent pas le besoin d’avoir ce produit et surtout il n’ont pas les moyens de l’acheter. De plus, l’amélioration des transports par l’apparition du pétrolier n’a pas enlevé tous les problèmes : les hivers féroces interdisent toute navigation d’octobre à mars et obligent carrément la fermeture de certaines raffineries. Pour palier à ces problèmes, des investissements se font également dans la construction de chemins de fer, qui permettent la liaison plus rapide vers les grands ports, comme Batum.
Bakou, le centre pétrolier du monde au 19e siècle
Ce n’est qu’après la mise en place de cette nouvelle infrastructure (chemin de fer) que le pétrole de Bakou prend une place décisive dans le commerce mondial. Dès lors, le pétrole russe entre en concurrence avec le pétrole américain pour le marché européen. Rappelons encore que le pétrole russe n’est russe que par de sa provenance puisque ce sont deux familles européennes qui contrôlent ces sources. La famille Nobel pour s’imposer engage une politique de production de plus en plus agressive : entre 1879 et 1888, la production se multiplie par dix et atteint 23 millions de barils, ce qui correspond aux 4/5 de la production américaine. La part de production américaine sur le marché mondial baisse et passe de 78 % à 71 % entre 1888 et 1891. Dans la même période, le pétrole russe augmente sa part en passant de 21 % à 29 %3. Standard Oil essaye de riposter par toute sorte d’action face à cet envahissement, mais en vain.
La naissance des premières entreprises mondiales
Cependant, malgré ces avancées sur le marché et les efforts fournis pour améliorer les conditions de transport de la marchandise, le problème reste entier surtout pour les Rotschild qui, contrairement à la famille Nobel qui tient le marché russe, doivent trouver d’autres voies pour entrer plus agressivement sur le marché mondial. Son concurrent principal est, comme nous l’avons déjà dit, la Standard Oil. Cela nous montre que déjà et dès lors une compagnie ne se limite plus à des frontières nationales, mais s’engage dans la création des premiers grands "trust" mondiaux. Les enjeux géostratégiques prennent donc de l’ampleur. Ainsi, alors que la Standard Oil ne reçoit pas l’autorisation de passer par le Canal de Suez pour cause de sécurité, Lloyds of London le permet aux pétroliers de M. Samuel, financier qui a reçu des concessions de vente par les Rotschild. Nous entrons dans une nouvelle logique économique internationale qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs comme les nouvelles possibilités de transport et de communication (ouverture du Canal de Suez en 1869, apparition des cargos à vapeurs, installation des lignes télégraphiques entre l’Angleterre, l’Inde et la Chine et l’Australie) ou encore l’expansionnisme colonialiste en général.
La révolution russe : point de rupture ?
Au début du 20e siècle, la production de Bakou commence à diminuer. Les raisons sont nombreuses : diminution des réserves du fait d’une exploitation outrancière, retard dans les techniques, concurrence internationale avec la Standard Oil, ou encore la taxation russe très lourde. Malgré cela les frères Nobel, pris par l’expansionnisme, augmentent toujours leur capacité de production, notamment en prenant à leur compte de nouveaux geyser sur l’île de Tcheklen et au Turkménistan occidental. La révolution russe de 1917 touche bien entendu l’industrie pétrolière caucasienne, même si le pétrole caucasien se trouve dans un Etat indépendant, l’Azerbaïdjan, et que par conséquent ses champs de pétrole ne sont pas nationalisés ; il n’en reste pas moins que la région prend une importance géostratégique très importante. Ainsi tant les armées turques que britanniques ou russes essayent de la conquérir. C’est dans cette situation politiquement fluctuante que les Nobel vendent leurs actions à Standard Oil et Royal Dutch Shell.
Après la victoire de l’Armée rouge les magnats du pétrole, Rockefeller et Shell, choisissent la voie diplomatique en boycottant le pétrole soviétique, jusqu’en 1923. Lénine réagit en imposant la Nouvelle Politique Economique (NEP) qui permet la dénationalisation partielle de l’industrie pétrolière et par conséquent la permission pour les "capitalistes étrangers" d’acheter des concessions. Pendant les années 20, les compagnies "capitalistes" investissent massivement et reconstruisent un réseau d’infrastructures modernes. Cet élan sera coupé net dès la fin des années 20 avec l’établissement des plans quinquennaux et le non-renouvellement des concessions pour les compagnies étrangères.
Il faut tout de même souligner que la nationalisation de l’industrie pétrolière n’est pas le fait de nécessités idéologiques mais économiques. L’industrie soviétique continue la politique d’exportation massive initiée par les frères Nobel... Comme quoi, là aussi la fascination d’ordre idéologique laisse la place à une fascination d’un autre ordre, celle des lois du marché, du profit et du pouvoir politico-économique.
Chronologie de l’Histoire du pétrole
1859 Découverte du premier gisement souterrain à Titusville, en Pennsylvanie (États-Unis) par Edwin Drake et George Bissell. Début du forage de masse aux États-Unis.
1870 John D. Rockefeller fonde la Standard Oil (Cleveland, Ohio), société de raffinage de pétrole, dont l’activité principale est la production du kérosène comme source d’éclairage. Elle détient rapidement 80 % du raffinage et 90 % du transport pétrolier américain. Ainsi il s’assure progressivement une situation de monopole sur le raffinage américain.
1873 La famille Nobel entreprend des recherches de pétrole dans la région de Bakou en Russie (aujourd’hui Azerbaïdjan).
1882 Thomas Edison invente l’ampoule électrique qui met en danger le développement du marché du pétrole.
1885 Les Rothschild développent la production de pétrole en Russie. La compagnie néerlandaise Royal Dutch développe la production de pétrole à Sumatra (Indonésie). Parallèlement, le chimiste américain Benjamin Silliam Jr étudie certains produits obtenus par distillation du pétrole : goudrons, lubrifiants, naphta, solvants et essence.L’essence, alors considérée comme un produit mineur, est employée comme détachant.
1885-1886 Apparition des premiers véhicules automobile à essence (Daimler-Benz).
1892 Marcus Samuel crée la compagnie Shell dont le but est le transport du pétrole par le canal de Suez.
1896 L’invention de l’automobile (Daimler et Benz) fait renaître le marché du pétrole
1901 Première concession anglaise au Moyen-Orient ; extraction pétrolière sur le territoire perse (Iran).
1901-1905 Du pétrole est découvert et exploité dans différents États américains (Texas, Californie, Oklahoma).
1907 Fusion des compagnies pétrolières Shell et Royal Dutch.
1909 L’Anglo-Persian Oil Company prend le contrôle du pétrole iranien.
1910 Boom de la production pétrolière au Mexique.
1911 Démantèlement de la Standard Oil et création de sept entreprises : Standard Oil of New Jersey (50 % du capital) qui deviendra Exxon ; Standard Oil of New York, plus tard Mobil ; Standard Oil of California qui deviendra Chevron ; Standard Oil of Ohio qui deviendra Sohio ; Standard Oil of Indiana qui deviendra Amoco ; Continental Oil qui deviendra Conoco, Atlantic qui deviendra Arco.
1913 Création de l’Anglo Persian Oil Company (APOC), future British Petroleum (en 1954).
1918 Clemenceau renonce à Mossoul, qui revient à l’Angleterre en échange d’une extension du futur mandat français sur la Syrie.
1920 Accords de San Remo sur le partage de l’exploitation des ressources de l’Irak.
1922 Boom de la production pétrolière au Venezuela.
1924 Création de la Compagnie française des pétroles (CFP), future Total.
1927 Boom de la production pétrolière en Irak.
1928 Accord dit « de la ligne rouge ». Le capital de l’Iraki Petroleum Company (IPC) se répartit dès lors entre l’APOC (23,75 %), la Shell (23,75 %), la CFP (23,75 %), la Near East Development Corporation (Exxon, Gulf, Texaco, Socal/Chevron, Socony/Mobil, 23,75 %) et le groupe de Callouste Gulbenkian (5 %). Accords d’Achnacarry ou As-Is Agreement entre Shell, Standard Oil of New Jersey, APOC, Gulf et Standard Oil of Indiana. Ces accords débouchent sur la création d’un pool association. Chaque compagnie se voit attribuer des quotas de production sur tous les marchés, basés sur les pourcentages de 1928. Une compagnie peut voir sa production croître, mais pas son pourcentage.
1933 La Standard Oil de Californie (Socal) investit fortement dans le forage de pétrole en Arabie saoudite après avoir obtenu l’accord du roi Ibn Seoud.
1937 Nationalisation de l’industrie pétrolière mexicaine.
1938 Boom de la production pétrolière au Koweït et en Arabie saoudite.
1943 Loi pétrolière de l’État vénézuélien qui récupère une partie des concessions et perçoit la moitié des recettes des sociétés. C’est le premier partage 50/50 entre un État producteur et les grandes compagnies.
1945 Rencontre entre le président américain Roosevelt et le roi d’Arabie saoudite Ibn Seoud sur le Quincy en Égypte : les États-Unis échangent leur soutien au régime saoudien contre l’exploitation des richesses pétrolières.
1950 Accord entre l’Arabie saoudite et la compagnie pétrolière Aramco généralisant le principe du partage des revenus pétroliers à 50/50 entre grandes compagnies et pays producteurs.
1951 En Iran, nationalisation de l’industrie pétrolière par Muhammad Mossadegh et création de la National Iran Oil Company (NIOC).
1953 Renversement du gouvernement de M. Mossadegh vec l’aide de la CIA.
1956 Découverte du pétrole au Sahara et au Gabon. Boom de la production pétrolière en Algérie et au Nigeria. Nationalisation des actifs de la Compagnie du canal de Suez par Gamal Abdel Nasser.
1959 Découverte de gisements de pétrole en Libye.
1960 En septembre création de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) par l’Arabie saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït et le Venezuela.
1965 Création de Elf Erap en France.
1969 Début de la production de pétrole en Chine.
1970 Le prix officiel du pétrole saoudien est fixé à 1,80 dollar le baril selon les chiffres du ministère américain de l’Energie (DoE).
1971 Accords de Téhéran. Fin du principe 50/50.
1972 Nationalisation de l’Irak Petroleum Company. Le Club de Rome tente d’alerter l’opinion sur la dépendance énergétique des pays développés.
1973 Guerre du Kippour. Les États arabes décident une série de hausses des prix du baril en représailles au soutien américain à Israël. Premier choc pétrolier : quadruplement du prix du brut.
1974 L’OPEP lève l’embargo pétrolier contre les États-Unis, le Danemark et les Pays-Bas. Création de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Le prix du baril importé par les raffineurs américains dépasse les 10 dollars.
1976 Nationalisation de l’Aramco par l’Arabie saoudite.
1979 La révolution iranienne provoque une vaste perturbation des approvisionnements occidentaux de pétrole en provenance du golfe Arabo-Persique. Deuxième choc pétrolier.
1980 Début des mésententes entre les États membres de l’OPEP. L’Irak attaque l’Iran. La guerre durera huit ans. Le prix du baril passe au-dessus de 30 dollars.
1982 Début de la baisse des prix du pétrole. L’OPEP établit des quotas de production (les difficultés pour les respecter s’accumulent entre les États membres ).
1983 Le pétrole "light sweet crude" commence à être coté sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
1985 La hausse du dollar équivaut à un troisième choc pétrolier.
1986 Contre-choc pétrolier : effondrement des prix du pétrole (le baril chute à 7 dollars).
1990 L’Irak envahit le Koweït, causant ainsi de nouvelles perturbations dans les approvisionnements de pétrole en provenance du golfe Arabo-Persique.
1991 Libération du Koweït par une coalition internationale menée par les États-Unis. Dissolution de l’Union soviétique, l’un des trois plus grands producteurs mondiaux de pétrole.
1992 Baisse rapide des prix du baril. Découverte de pétrole en Amérique latine, en Syrie, en Inde et en Norvège.
1998 La région de Bakou (et la mer Caspienne en général) devient le nouveau centre d’intérêt des compagnies pétrolières mondiales. Fusion Exxon/Mobil et fusion Total/Petrofina. Nouvelle baisse des prix du pétrole.
1999-2000 Forte remontée des prix du baril à la suite d’un accord entre l’OPEP et les autres producteurs.
2001 Les attentats terroristes aux États-Unis causent une forte récession économique génératrice d’une contraction de la demande mondiale et de la baisse des prix du pétrole.
2002 Sommet des pays riverains de la mer Caspienne qui n’aboutit pas à un accord sur le partage global des ressources en pétrole et en gaz. Dans un contexte de grande incertitude concernant l’Irak et le Venezuela (et l’avenir de leur production), l’OPEP freine la surproduction de pétrole.
2003-2006 Les troupes américano-britanniques renversent le régime de Saddam Hussein et occupent l’Irak. Ces tensions au Moyen-Orient entraînent une perturbation des marchés pétroliers.
2004 En mai le seuil des 40 dollars est à nouveau franchi puis en septembre : 50 dollars. Le marché s’inquiète des approvisionnements en pétrole.
2005 L’ouragan Katrina qui dévaste la Louisiane et le Mississippi détruit une partie des installations d’extraction pétrolière off shore dans le Golfe du Mexique. Le baril passe au-dessus de 70 dollars.
2006 Le pétrole atteint plus de 78 dollars le baril en août, soit un triplement des cours depuis 2002, avant de redescendre autour des 60 dollars à la fin de l’année.
2007 Conséquence des niveaux de stocks de brut et d’essence relativement bas aux Etats-Unis ainsi que des difficultés d’approvisionnement au Nigeria et en Irak, les cours du pétrole atteignent des records à 80 dollars (12 septembre) puis 90 dollars (19 octobre) le baril.
2008 Le 2 janvier, le baril atteint 100 dollars pour la première fois de son histoire à la bourse de New York, ce qui correspond à son plus haut niveau en dollars constants depuis avril 1980. Le baril franchit les 130 dollars en mai et les 140 dollars en juin.
2010 Découverte d’importants gisements de gaz. en Australie, Algérie, Canada, etc. Explosion d’une plateforme offshore au large de Floride. Plusieurs milliards de litres déversés dans l’océan. Début du retrait américain de l’Irak. Mi septembre le cours du brut est à 75 dollars.