Dans l’état du Nevada, à une centaine de kilomètres de Las Vegas, se trouve la base la plus secrète et pourtant la plus connue du monde. Elle se trouve au bord d’un lac asséché Groom.
Non loin de la un site d’essais du Nevada : (Nevada Test Site : NTS) est une région des États-Unis dépendant du Département de l’Énergie des États-Unis ayant servi pour 928 essais nucléaires de 1951 à 1992. D’une superficie de 3500 km Voir cet site sur Google Maps
Historique
Cette base existe depuis 1954 et a servi de centre d’essai pour la mise au point d’avions-espions tels que le bombardier furtif "Steathl" ou encore l’avion furtif "F-117".
Elle déchaine les délires de tous les amateurs d’Ovni des Etats-Unis, prend plusieurs surnoms tels que : "Groom Lake" (du nom du lac salé à proximité), "Zone 51" (area 51 en anglais, référence au numéro identifiant le secteur et figurant sur les anciennes cartes du Nellis "Nevada Test Site"), "DreamLand" ou "Ghost Field".
C’est en 1968 que, pour la première fois, les soviétiques révélèrent des photos satellites d’installations américaines au milieu de nulle part. Cela ne déclencha aucune réaction particulière jusqu’en 1983, date à laquelle de nouvelles photos montrèrent que la base avait grandi dans des proportions considérables et s’étendait désormais sur un périmètre entre 10 et 16 km autour des installations aériennes.
On peut remarquer, sur les vues satellites, une piste d’atterrissage qui coupe le lac salé et qui mesure plus de 10 km de long (la plupart des pistes des aéroports civils n’en faisant même pas le tiers). Groom Lake détient aussi un autre record : celui de la plus grande antenne de contrôle de trafic aérien au monde.
Depuis, de nombreux bâtiments volumineux ont été bâtis ; ce qui, s’ajoutant aux témoignages d’une intense activité ces dernières années à proximité du site, confirme le développement et l’exploitation de nouveaux projets secrets.
La Zone 51 n’est qu’une partie de l’immense espace militaire. On y trouve : le Nellis Bombing and Gunnery Range où l’on expérimente les armes à grandeur nature. le Nevada Test Site où l’on a fait 928 essais nucléaires. le Tonopah Test Range où l’on expérimente d’autres armes enfin la Zone 51...
Groom Lake
Groom Lake sert de centre de conception, de mise au point, et de test pour les "Black Projects", les projets occultes et ultra-secrets de l’armée américaine. La somme allouée à ces projets est de 16 milliards de dollars par an (chiffre maintenu depuis des années), sans qu’aucun détail sur l’emploi de ces fonds ne soit fourni au Congrès. Un journaliste a dit : que la Zone 51 est "un trou noir à la surface de la Terre où l’on estime que disparaissent chaque jour des millions de dollars d’impôts sans que pratiquement aucun mot d’explication ne réussisse à s’en échapper."
L’activité du centre ne faiblit pas, et de nombreux détails prouvent effectivement que des milliards de dollars y sont dépensés : une flotte de Boeing 737, sans marque d’identification, effectue chaque jour de la semaine entre 10 et 12 rotations à partir de l’aéroport McCarran de Las Vegas ce qui suggère qu’au moins 1 500 personnes (sans compter les permanents) travaillent sur le site.
Groom Lake est le lieu d’expérimentation des dernières générations d’appareils ultra-secrets de l’USAF, ou de systèmes d’armes avancés, tout comme ce fût le cas pour l’U-2, l’A-12 (le précurseur du "Blackbird"), le SR-71, le F-117 A, et surtout tous les autres avions dont on ne connaît pas encore l’existence comme, par exemple, l’Aurora. Petite précision intéressante à ce sujet : le F-117 A n’a été dévoilé au public que 7 ans après son entrée en service opérationnel (il était déjà présent clandestinement lors de l’intervention au Panama). De nombreux experts pensent dès lors qu’il devait donc être déjà dépassé.
Maintenir un secret total sur des projets militaires augmente les dépenses de manière significative (au moins 15% selon les entreprises contractuelles) mais présente de nombreux avantages parmi lesquels celui d’éviter les "coupes sombres" du Congrès (comme pour le bombardier furtif B-2) ou celui de n’avoir aucun compte à rendre sur les travaux menés ou les sommes dépensées.
Certaines enquêtes tendent à démontrer que les technologies développées dans cette zone seraient pour partie d’origine extraterrestre. En effet, en 1989, un ancien technicien de la base affirmait qu’il existait une activité Ovni conduite par le gouvernement américain pour tenter d’adapter la technologie extraterrestre à ses propres programmes militaires. Mieux encore, ce technicien déclarait que des extraterrestres originaires du système stellaire "Zeta Reticulli" était soumis à des expériences.
La nuit, des chasseurs d’Ovni à l’affût ont pu observer d’étranges lueurs qui semblaient trop rapides pour provenir d’un avion classique...
Le gouvernement américain s’est toujours refusé à admettre l’existence de pareils phénomènes et semble embarrassé par de tels propos.
"Use of deadly force authorized.""Usage des armes à feu autorisées." Avertissement que l’on peut lire sur de nombreuses pancartes bordant le site. Comme quoi, il suffit de quelques mots sur les pancartes, gardant l’entrée de la zone interdite, pour planter le décor.
Jusqu’en avril 1995, il y avait deux points de vue, "White Sides mountain" et "Freedom Ridge", à 19 km de distance sur les montagnes environnantes, d’où les visiteurs pouvaient observer directement la base secrète à l’aide de jumelles. Mais depuis, les militaires ont étendu la zone franche autour de Groom Lake en annexant purement et simplement les terrains adjacents (sans aucune autorisation gouvernementale). A ce jour, le seul emplacement demeurant accessible, "Tikaboo Peak", est situé sur une montagne distante à 1 heure et demi de marche dans les rochers, et nécessite un puissant télescope pour pouvoir encore apercevoir les grands hangars et les installations mystérieuses de la base.
Les abords du site qui n’existent pas sont protégés par une armée de gardes de sécurité n’existant pas non plus : les "Cammo Dudes", qui ne portent ni insigne, ni nom, mais des armes bien réelles avec de vraies balles, et qui patrouillent à la limite de la zone interdite et dans la partie publique adjacente, avec des Jeep Cherokee dotées de plaques gouvernementales.
Ils surveillent les quelques visiteurs qui osent approcher à moins de quelques kilomètres de la zone interdite (la franchir entrainerait une arrestation immédiate et une amende minimum de 6000 dollars), mais surtout évitent soigneusement tout contact.
Ils sont avertis par un réseau de détecteurs installés dans les 11 derniers kilomètres de routes et de chemins qui mènent vers la zone interdite, et par des tours équipées de senseurs très performants (installés par EG & G) différenciant les êtres humains des autres créatures peuplant le désert. Certains ont essayé de s’introduire clandestinement dans la Zone 51 : ils ont été arrêtés dans les 10 à 15 minutes suivantes.
Mais l’extension de la zone franche, en 1995, a eu pour effet de la rendre encore plus célèbre, en tous cas beaucoup plus célèbre que ne le voudrait l’USAF.
Le plus gênant étant toutefois que la croissance des curieux à proximité de Groom Lake augmente le nombre et la précision des observations concernant des appareils non identifiés (correspondant souvent aux caractéristiques de l’Aurora), ce qui, vous l’avouerez, n’est pas idéal pour une base sensée être secrète.
Rachel, la ville la plus proche de Groom Lake, héberge l’Area 51 Research Center (centre de recherche sur la zone 51) fondé par Glenn Campbell, un organisme publiant des ouvrages, et vendant des souvenirs sur Groom Lake. La base secrète génère en effet un merchandising assez étonnant, qui témoigne de la passion des américains pour les extra-terrestres.
En octobre 1994, le gourou de CNN, Larry King, s’est rendu à Rachel avec une équipe de 50 personnes, pour réaliser un émission en direct à proximité de la Zone 51. En 1994, le gouverneur du Nevada, Bob Miller, a renommé la route 375, qui longe la zone interdite, la "Extra-Terrestrial Highway" (l’autoroute des extra-terrestres).
Quels projets militaires ultra-secrets se cachent à Groom Lake ?
Des soucoupes construites à partir de technologies extra-terrestres, des "aliens" captifs, des cités souterraines cachées, un gouvernement de l’ombre complice de puissances venues d’ailleurs ; ce n’est ni la télévision (X-files 2ème épisode "Nous ne sommes pas seuls"), ni le cinéma (Independance Day) qui démentiront tous les mythes entourant la Zone 51.
Beaucoup de touristes, venus seulement pour un soir, croient voir des Ovni partout, même si la plupart des habitants de Rachel, ville située à 50 km de là, n’en n’ont jamais vu de leur vie ...
De nombreux témoignages font tout de même état d’observations plus crédibles concernant par exemple des appareils correspondant au signalement de l’avion espion Aurora , (mis au point à Groom Lake) caractérisé par le bruit émis par son système de propulsion unique.
Mais les témoignages les plus troublants font état d’engins volants ayant été vus effectuant des manœuvres totalement impossibles pour la génération actuelle d’avions. Ces performances, certes inhabituelles et étranges, sont très probablement le résultat de la technologie de poussée vectorielle, qui expérimentée sur le X-31, permet, en orientant par des pâles le flux à la sortie des tuyères, d’obtenir une "hyper-manœuvrabilité" absolument exceptionnelle.
Les "témoins" :
Bob Lazar : il a déclaré avoir occupé en 1984 un poste scientifique sur la base et avoir eu accès à des documents sur le site ultra-secret "S4" où des engins extra-terrestres seraient stockés. Il a même prétendu que l’armée était en possession de neuf disques d’origine extraterrestre provenant de Zeta Reticuli, un système binaire se trouvant à 37 années-lumières de la Terre... De plus, on ne sait rien sur Bob Lazar, seulement qu’il a travaillé à Los Alamos. Il fit aussi une déclaration surprenante. Il démontra l’existence d’une autre base secrète appelée S-4 non loin de la Zone 51, près de Papoose Lake. Et c’est là qu’il travailla sur le système de propulsion d’une soucoupe volante...
George K. : ce dernier a auditionné plusieurs témoins qui complètaient les révélations de Bob Lazar, et a également reçu le témoignage d’un homme qui déclarait que le gouvernement américain disposait de corps extra-terrestres ainsi que de leur technologie depuis 1950.
Norio H. : ce cameraman japonais filma un objet lumineux au dessus de la base, objet qui, d’après les analyses, ne pouvait être un avion de type classique.
Jim G. : ce spécialiste en aéronautique fait état d’engins silencieux et très rapides (16000 km/h) incompatibles avec la technologie humaine actuelle et connue.
Quelques photos
Entrée d’une des bases souterraines
Zoom sur cette entrée
Une autre entrée souterraine
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El mundo es extraño, ¿no te parece ?