mardi 29 novembre 2011
Les membres d’une équipe internationale viennent de publier dans Astrobiology le résultat de leurs travaux sur les indices de mesure de l’habitabilité d’une planète [1]. Deux indices ont été établis :
ESI (Earth Similarity Index), l’indice de similarité avec la Terre, se base sur des facteurs comme la taille, la densité et la distance par rapport à l’étoile-mère [2] ;
PHI (Planetary Habitability Index), l’indice d’habitabilité planétaire, se base sur différents facteurs : le type de surface (rocheuse, glacée…), l’existence d’une atmosphère ou d’un champ magnétique, l’énergie disponible (issue d’une étoile proche ou d’interactions gravitationnelles), et la chimie (présence de composés organiques et de solvants liquides pour des réactions chimiques vitales). [3].
ESI | PHI | |
---|---|---|
Lune | 56% | NC* |
Mars | 70% | 59% |
Gliese 581c et d | 70% | NC* |
Gliese 581g | 89% | 45% |
Europe (satellite de Jupiter) | NC* | 49% |
Encélade (satellite de Saturne) | NC* | 49% |
Titan (satellite de Saturne) | NC* | 64% |
*NC : Non Communiqué
D’après ce tableau, on voit une espérance forte dans l’exoplanète Gliese 581g, même s’il faut relativiser : elle possède 45% de chance d’héberger la vie alors que Mars, sur laquelle on n’a toujours pas trouvé trace de vie, possède un taux supérieur à 50%. On doit plutôt s’étonner du pourcentage important accordé à certaines lunes de Jupiter et de Saturne, dans notre propre système solaire (64% pour Titan !).
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Le monde est étrange, vous ne trouvez pas ?
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[1] Dirk Schulze-Makuch (dir.), Abel Méndez, Alberto G. Fairén, Philip von Paris, Carol Turse, Grayson Boyer, Alfonso F. Davila, Marina Resendes de Sousa António, David Catling, and Louis N. Irwin, A Two-tirad Approach to Assessing the A Habitability of Expolanets, 2011. Lire l’article sur le journal américain Astrobiology : http://www.liebertpub.com/products/...