Un référendum pour la Grèce

mardi 1er novembre 2011

1er novembre 2011 : le chef du gouvernement grec, M. George Papandreou, décide un référundum pour valider le plan européen en faveur de la Grèce : aide supplémentaires de 130 milliards d’euros et une annulation de 50% des créances bancaires, en échange de la poursuite des mesures d’austérité.

“C’est l’expression la plus forte de la démocratie, un grand moment de patriotisme pour les citoyens, alors donnons le dernier mot au peuple et laissons les citoyens décider, a déclaré le premier ministre, Georges Papandréou.” [1]

Les manifestations qui secouent la Grèce depuis plusieurs mois présagent d’un non au référendum supérieur à 60%. Plusieurs valeurs bancaires ont ouverts dans le rouge le lendemain. Dans toute l’Europe, des réactions d’incompréhension critiquent la décision du premier ministre grec et mettent en avant les conséquences négatives qu’entraînerait un non au referundum, que cela soit pour la Grèce ou pour l’Europe.

Certains responsables politiques, Alexander Stubb, comme le ministre finlandais des Affaires européennes, interprètent le référendum comme un vote sur l’appartenance du pays à la zone euro [2].

D’autres associent cette décision à la volonté de M. Papandréou de retrouver une légitimité dans son pays après l’accord du G20.

Dans tous les cas, nous remarquons que les dirigeants de l’UE s’irritent de la décision unilatérale du chef du gouvernement grec de convoquer un référendum, ce qui montre non seulement qu’ils craignent un résultat négatif mais aussi qu’ils ne souhaitent pas entendre la voix du peuple.

Au même moment, les altermondialistes organisent un contre-G20 à Nice, deux jours avant la réunion officielle du G20, avec le mot d’ordre suivant : "Les peuples d’abord, pas la finance." [3].

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Ce monde est à nous, changeons-le !





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