Réchauffement climatique : Le CERN remet en cause les modèles climatiques

mercredi 7 septembre 2011

Le CERN (Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire) a publié, la semaine dernière, un rapport qui fait débat dans le petit milieu de la climatologie. Pour les climato-sceptiques, les conclusions remettraient en cause les modèles climatiques sur lesquels travaillent les chercheurs et donc, leurs conclusions sur le changement climatique. Le géophysicien Vincent Courtillot livre pour Atlantico son analyse.

L’article est composé ainsi :
Quelle était le but de l’expérience du CERN baptisée Cloud ?

Cloud avait pour but de voir comment fonctionnait la fabrication de ces aérosols, comment évoluaient ces petits noyaux minuscules qui servent à générer les nuages et si les rayons cosmiques avaient une influence sur cette fabrication des nuages.

Quelles sont les conclusions principales du rapport ?

en fabricant cette atmosphère artificielle avec les concentrations que l’on connait de composés soufrés et d’ammoniac, les expérimentateurs, à leur grand surprise, n’ont pas réussi à obtenir les noyaux que l’on pensait pouvoir fabriquer et qui interviennent dans la plupart des modèles climatiques

En quoi ces résultats contredisent-ils les conclusions du GIEC sur le changement climatique ?

Les nuages sont suffisamment incompris pour que le GIEC ne puisse pas affirmer ces conclusions avec ce degré de confiance. Je n’ai jamais dit que cette hypothèse était fausse, je dis simplement que le seuil de confiance de 95% n’était pas raisonnable. Je pense que le GIEC surestime le facteur gaz carbonique et sous-estime le facteur soleil.

Dans quelles mesures le débat politique influe-t-il sur la recherche scientifique ?

Dans une période de crise où les crédits diminuent fortement et, où la compétition est farouche, les chercheurs rédigent leurs demandes de manière à « exciter » les personnes qui vont pouvoir les financer.

Conclusion En clair, si les chercheurs ont bien montré que les rayons cosmiques favorisaient l’apparition d’aérosols (d’un facteur 10) à partir d’un mélange de vapeur d’eau, d’ammoniac et d’acide sulfurique à des altitudes de plus de 5 km, avec des températures inférieures à -25 °C, ils n’ont observé qu’une faible production pour les couches de l’atmosphère plus basses, en contradiction avec ce que l’on pensait. Cela implique que d’autres molécules sont en jeu pour expliquer les observations dans cette couche.

Le CERN n’a pas encore publié son étude, d’autant plus que certaines craintes émanent du directeur Rolf-Dieter Heuer :

Le CERN ouvre le débat sur la compréhension du climat, y a il un changement climatique ? ou juste un cycle climatique ?

rendre les résultats clairs, toutefois, de ne pas interpréter. Ce serait aller directement dans l’arène hautement politique du débat sur ​​le changement climatique. Il faut être clair que le rayonnement cosmique est seulement un des nombreux paramètres.

Dans quelle mesure pouvons nous attester de ce changement ?

  • 1) les saisons changent à ce qu’on peux constater mais sommes nous sur ?
  • 2) Y a plus de catastrophe : ouragan, tempête, tsunamis…..Il faudrait avoir des statistiques et surtout prendre en compte que l’Homme a pris une place prépondérante sur le globe.
  • 3) les glaciers fondent : Pourquoi fondent ils ? changement ou autres ?
  • 4) Il faudra bien expliquer un jour ou l’autre les variations climatiques des siècles précédents.

Pouvons nous penser que s’il y a un réchauffement climatique celui-ci n’est pas un simple effet de la présence de l’Homme, de son mode de vie…Et que le globe ne fait que s’adapter aux différents rejets que l’on émet.

En savoir plus :
Cloud : le Cern sur la piste d’un lien entre rayons cosmiques et climat
Dérèglement climatique : les scientifiques du CERN "bâillonnés"
Climat : rayonnement cosmique et couverture nuageuse au CERN
CLOUD cherche des liens entre rayons cosmiques, nuages et climat

___

Ce monde est à nous, changeons-le !




Publications